Une fenêtre ouverte sur le monde
Il n’y a rien à ajouter dans le
discours d’Ali Khamenei, le guide suprême de la révolution Iranienne.
A part les provocations négationnistes et les rodomontades enflées d’Ahmadinejad, ce discours paraît même, à l’analyse, encore plus radicalement anti-américain et intransigeant que celui du
Président.
Le fond de la position intransigeante et dogmatiquement anti-américaine du pouvoir en place resterait identique même si le candidat dit réformateur avait été élu.
Au passage les allusions aux avoirs iraniens gelés montrent que l’arme économique et financière a bel et bien un impact important sur ce régime où les proches du régime accumulent alors que
l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuser.
Mais il est aussi certain que les sanctions internationales renforcent paradoxalement le pouvoir en place dans un sursaut de fierté face à ce qui est compris comme une humiliation de plus.
La fierté et l’histoire glorieuse des iraniens est une clé de la compréhension de la mentalité et de l’attitude des iraniens vis-à-vis des étrangers.
L’allusion de la présence des américains aux frontières ravive chez le bon peuple la peur de l’invasion.
L‘accusation d’aide des américains à ce qu’il appelle des terroristes et qui sont en réalité les opposants au régime est surréaliste pour qui connait l’aide apporté par l’Iran aux mouvements
terroristes dans le monde.
Les bras levés en fin de discours rappellent de bien tristes souvenirs…
Mais tout l’agitation de cet haine des américains suffira-t-elle a contenir l’immense soif de liberté
d’un peuple qui rêve d’un destin moderne et apaisé ?
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