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oilà un titre bien accrocheur susceptible d’emballer les moteurs de recherche des vagabonds du net à la recherche d’images coquines voire plus si affinité…
Mais las pour ces accrocs de l’image croustillante il ne s’agit que de la conclusion très sérieuse d’une étude menée par le docteur Konstantinos Manolopouloset et une équipe de scientifiques de l'Université d'Oxford.
La conclusion est sans appel : Avoir du cul n’est pas seulement la traduction d’une chance insolente mais bien une garantie de bonne santé puisqu’une certaine dose d’accumulation graisseuse autour des hanches, des cuisses et un arrière-train généreux serait bon pour la santé et protégerait contre le diabète et les maladies cardiaques.
En cause le ralentissement de la combustion de graisse dans le bas du dos qui libère plus d'hormones adiponectines qui protègent les artères et favorise un meilleur contrôle de la glycémie et la combustion des graisses.
Par contre la petite bouée autour de l’estomac est quant à elle nocive pour la santé. La graisse accumulée autour de la taille a tendance à libérer dans le corps des acides nocifs ainsi que des molécules appelées cytokines qui déclenchent des inflammations, accroissant les risques de diabète et de maladies cardiaques, selon les conclusions de l'étude.
Hélas constate les chercheurs l’un va rarement sans l’autre et les fessiers rebondis accompagnent trop souvent des tours de taille généreux.
Jennifer Lopez assume avec insolence et un certain talent ses formes rebondies et a récemment déclaré au New York Post :"C'est vrai que je pourrais servir le café avec mon derrière en guise de rebord, mais je suis fière de mon cul".
Ni la Vénus de Willendorf, statuette du Paléolithique supérieur, ni les trois grâces de Raphaël, ni les somptueuses déesses de Rubens, ni la grande odalisque de Jean Dominique Ingres, ni les plantureuses baigneuses d’Auguste Renoir, ni le nu d’Amadeo Modigliani ne laissaient le moindre doute sur l’importance de ce sanctuaire anatomique féminin depuis que l’homme ne cesse de s’écarquiller les yeux pour contempler le corps de la femme.
Alors ne laissons pas quelques éphèbes ignorant tout du mystère des charmes des rondeurs harmonieuses nous assener un idéal féminin d’adolescentes anorexiques au bord de la syncope qui font ressemblaient "les robes à des cintres" selon l’expression de la plantureuse Jennifer.
Le magazine de la santé nous rappelle utilement "qu'en moyenne une femme sédentaire a besoin de 1 800 calories par jour et un homme, 2 200. Alors, les régimes qui vous font consommer seulement 1 000 calories par semaine sont insuffisants, et perdre plus d'un kilogramme par semaine, c'est beaucoup trop et très dangereux pour le corps".
Il ne s’agit pas, bien sûr, d’ignorer les dangers de l’obésité galopante qui menace nos sociétés suralimentées mais plutôt de retomber simplement avec bon sens sur ses fesses pour observer une sage mesure dont l’idéal n’est pas un 34 désolant et un 85 A déprimant.
Patrice Leterrier
12 janvier 2010